Couleurs
Classe de composition électroacoustique de la Cité de la Musique de Marseille | 1h-1h30
Des élèves de tous niveaux (Cycle Eveil, Cycle 1, Cycle 2) présentent des travaux personnels : pièces ayant déjà été diffusées, travaux en cours, improvisations…
La classe de composition électroacoustique de la Cité de la Musique de Marseille propose un cursus en cinq ans, animé aujourd’hui par Loïse Bulot, François Wong et Térence Meunier.
« Le cursus vise la liberté et la sincérité d’une création par le son. Le travail sur support (œuvres acousmatiques, concrètes) est l’axe principal, mais sont développées également les musiques électroacoustiques au sens large, avec des ouvertures sur d’autres moyens d’expressions. Au fil du cursus toutes les notions de bagage technique, pratique, historique et culturel nécessaires à l’apprentissage de ces musiques sont développées. »
Maxime Barthélémy, professeur de 2015 à 2022
Depuis son ouverture en 2015, le Videodrome 2 a tissé un lien particulier avec une musique et des musiciens particuliers. Dans la droite ligne de la place laissée au cinéma expérimental dans notre programmation, nous accueillons en effet depuis 8 ans toutes sortes d’expérimentateurs sonores, en premier lieu desquels les élèves des classes d’électroacoustique du Conservatoire de Marseille et de la Cité de la Musique.
Afin de diffuser leur musique les électoacousticiens ont besoin d’un outil de spacialisation du son : l’acousmonium.
L’acousmonium est un instrument dont le son est travaillé par un choix et un positionnement précis d’enceintes acoustiques. Il se distingue clairement du matériel de sonorisation classique en mettant en avant la spatialisation et le jeu sur le grain du son, et non une unique restitution fidèle et répartie du son. Comme un film de cinéma, l’œuvre acousmatique, nécessite d’être projetée pour être appréciée dans toute sa dimension spatiale et imaginaire. L’immersion dans l’espace de projection plonge l’auditeur au cœur de l’expressivité de l’œuvre, la détaille, la révèle, et enrichit la perception du public d’une dimension plus vaste, par les choix d’implantation, les parcours du son dans l’espace, l’étagement des plans, le jeu sur les filtrages et les intensités définis par l’interprète. À la console, le régisseur a un véritable rôle d’interprète de l’œuvre en public. Tout comme le chef d’orchestre, il se charge de préciser les nuances, les contrastes et les couleurs, les effets de masse et les soli, le relief et bien sûr la mise en espace, avec ses effets cinétiques, ses mouvements proche/lointain, gauche/droite, etc. Cela nécessite des répétitions, une grande concentration, une connaissance parfaite de l’œuvre acousmatique qui acquiert une véritable seconde vie au concert, impossible à restituer par la seule écoute sur disque.
Semaine Acousmodrome | Écrire l’histoire de la musique
En collaboration avec le Conservatoire de Marseille, la Cité de la Musique, et l’université Aix-Marseille
Écrire l’histoire de la musique, entre mémoire et oubli | Élèves du Master 2 Acoustique et Musicologie, parcours Musicologie et Création – Aix-Marseille Université | 30-45 min
Travaux d’élèves | Classe de composition électroacoustique de la Cité de la Musique | 1h-1h30
Projection vidéo, Semaine Acousmodrome, Vidéodrome2, Marseille, 20 juin, 2023
Couleurs, 2022. Projection, images, sons, et peintures.